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Semaine de la RSE 2019 : réduire les inégalités

Semaine de la RSE 2019 : réduire les inégalités 1920 1080 Altavia

 

 

C’est un rendez-vous désormais incontournable. Chaque année, durant la semaine européenne du développement durable, de nombreux événements sont organisés pour promouvoir projets et initiatives inspirantes. L’édition 2019 avait pour thème la réduction des inégalités. Ce fut pour Altavia l’occasion d’organiser sa traditionnelle semaine de la RSE, et de sensibiliser les collaborateurs aux Objectifs du Développement Durable.

Altavia soutient les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies

En France, plus de 900 projets ont été organisés, du 30 mai au 5 juin, dans toutes les régions pour faire vivre les objectifs de développement durable. Cette année, le ministère de la Transition écologique et solidaire avait placé l’événement sous le signe de la lutte contre les inégalités. « Ce thème est aussi l’un des 17 objectifs du développement durable des Nations Unies, rappelle Catherine Rehbinder directrice RSE chez Altavia. Cette semaine a été l’occasion de les (re)présenter aux collaborateurs. » Altavia s’implique en effet depuis de nombreuses années comme acteur du changement. Membre du Global Compact depuis plus de 10 ans, Altavia a atteint le plus haut niveau de distinction, le niveau Advanced, en 2018. L’entreprise soutient les objectifs de développement durable des Nations Unies, comme le détaille la COP (communication sur le progrès). « Ce document reprend toutes les actions menées par Altavia pour améliorer son impact sur la société et sur l’environnement et la manière dont le groupe soutient les objectifs de développement durable des Nations Unies » explique Catherine Rehbinder.

 

 

La réduction des inégalités au quotidien

Via son offre Positive Sourcing, Altavia favorise déjà l’insertion professionnelle des personnes en rupture de liens. Une partie de la production est confiée aux entreprises du secteur protégé et adapté, qui fournissent un emploi aux personnes souffrant d’un handicap. « Altavia fait un vrai effort pour améliorer son impact social, souligne Catherine Rehbinder. L’objectif est d’augmenter chaque année le montant des commandes passées auprès du secteur protégé et adapté mais également d’élargir notre panel en intégrant des entreprises favorisant l’inclusion professionnelle au sens large – personnes dépendantes, entreprises dirigées par des représentants des minorités ».

 

Une sensibilisation soutenue des collaborateurs est un des leviers identifiés pour améliorer notre impact. Des visites au sein d’entreprises adaptées ont été organisées pour lever certains freins et préjugés. Enfin, un Forum Positive sourcing aura lieu sur le site de St Ouen, à la rentrée prochaine, pour favoriser les échanges avec davantage d’entreprises de l’inclusion.

 

 

La semaine de la RSE chez Altavia Paris

Durant la semaine de la RSE, les collaborateurs d’Altavia Paris ont été sensibilisés aux problématiques sociales autour d’un petit déjeuner, préparé par l’ESAT (Etablissement et service d’aide par le travail) « Les papillons blancs ».

 

L’association Rencontre 93, avec qui Altavia Paris collabore depuis plusieurs années, est également venue présenter le projet « Studio Traversée », sur la création de jeux vidéos en 3D, réalisé en partie grâce aux dons d’ordinateurs par Altavia Paris.

 

Un travail sur l’identité visuelle du projet a été initié au cours de cette rencontre solidaire ; un projet commun qui pourrait perdurer dans les mois à venir.

 

 

Une action globale au niveau du groupe

« Pour sensibiliser tous les collaborateurs d’Altavia aux objectifs de développement durable des Nations Unies, des panneaux explicatifs ont été diffusés dans tous les pays où nous sommes présents, conclut Catherine Rehbinder. Un Webinar a également été organisé durant lequel l’équipe RSE a présenté, à l’ensemble des ambassadeurs RSE du groupe, la manière dont pouvait être expliqué le soutien d’Altavia aux objectifs de développement durable des Nations Unies. Il est important que chaque Business Unit développe sa propre identité RSE tout en suivant les actions réalisées au niveau du groupe ».

 

Une chose est sûre : si le groupe Altavia cherche à améliorer, depuis plusieurs années, son impact sur la société et sur l’environnement, son engagement en faveur du changement est plus fort chaque année.

 

 

[wproto_heading text= »Téléchargez la présentation ci-dessous et découvrez comment Altavia soutient les Objectifs du Développement Durable en tant que membre « Advanced«  du Pacte Mondiale des Nations Unies. » tag= »h4″ align= »center » header_line= »false »][vc_btn title= »Télécharger » color= »primary » size= »lg » align= »center » css_animation= »bounceIn » link= »url:https%3A%2F%2Faltavia-group.com%2Fwp-content%2FAFFICHE-ODD.pdf||target:%20_blank| »]

L’ultra-transparence dans le retail

L’ultra-transparence dans le retail 1678 1119 Altavia

Un nouveau mantra semble gagner le marché du retail : « l’ultra transparence », lancée par des enseignes visionnaires, faisant table rase des conventions. Une démarche audacieuse, agissant comme un levier de séduction auprès de clients à la recherche d’authenticité. Analyse de cette tendance inspirante avec Thierry Strickler, Retail Market Intelligence Lead chez Altavia.

Un nouvel argument : la transparence

Le tarif, la praticité, l’accessibilité…  sont autant de facteurs importants, qui pèsent dans la décision d’achat des clients. Mais certains d’entre eux portent leur attention sur un autre critère, à leurs yeux, primordial : la transparence. Ils souhaitent savoir comment les produits sont fabriqués, l’origine des matières premières, les conditions de réalisations mais aussi les coûts réels de fabrication et les marges enregistrées par les marques. « Pour mieux convaincre et séduire leurs clients, certains retailers proposent une nouvelle manière de vendre et de faire du commerce, en misant sur la transparence et, pour être plus exact, l’ULTRA-transparence, annonce Thierry Strickler. L’idée première et structurante pour ces marques est de pouvoir répondre, avec des preuves, de la manière dont sont fabriqués les produits – des produits éthiques, responsables, respectueux de l’ensemble des parties prenantes… – et de leur coût réel. »

 

 

A l’origine : les DNVB

Le concept d’ultra transparence a été initié par les DNVB (Digital Native Vertical Brand), marques nées en ligne, qui interagissent avec leurs clients.

 

L’un des précurseurs ? Everlane, marque de prêt à porter américaine, dont le slogan est clairement affiché sur le site « Exceptional quality. Ethical factories. Radical Transparency*. « Nous estimons que nos clients ont le droit de savoir combien cela nous coûte de fabriquer tel ou tel produit, nous révélons donc nos coûts et nos marges » peut-on lire sur le site.

 

Maison Standards, Jules et Jenn, Léo et Violette…

La marque française Maison Standards adopte la même philosophie.« Nous expliquons nos méthodes, nos coûts, nos marges. Nous ouvrons les yeux du consommateur sur les pratiques de l’industrie » déclare son PDG, Uriel Karsenty.

 

Jules & Jenn dont le slogan est « Responsable. Accessible. Essentiel » communique également « toujours en toute transparence ».

 

En voici un très bon exemple :

« Découvrez pourquoi 85€ est le prix juste pour nos chaussures bateau crampons cuir ».

 

 

Léo Dominguez, co-fondateur de la marque Léo et Violette déclare dans une interview à Isal Paris « Nous voulions avant tout jouer sur la transparence. Depuis le début, nous avons établi des valeurs communes sur notre manière de communiquer et de parler de notre marque. Nous avons décidé de communiquer beaucoup sur la fabrication, la transparence autour des matières, et puis aussi, le choix de communiquer sur nous, de se mettre en avant, de raconter qui sont Léo et Violette. Cinq ans après c’est toujours le cas, on passe beaucoup de temps à expliquer les coulisses derrière la création de la marque. En fait, on a senti dès le début que les clients s’attachaient à cette proximité, cette transparence sur notre histoire. »

 

Et les exemples sont de plus en plus nombreux. A l’instar de Sephora, qui a créé une gamme de produits appelée Clean at Sephora, permettant aux clients de repérer facilement les produits sans produits nocifs et écologiquement responsables.

 

 

Leviers de séduction et de confiance

« Dévoiler ses recettes de fabrication et les clés de son business model sont des leviers de séduction et de confiance, analyse Thierry Strickler. Ce positionnement permet aux clients qui sont à la recherche d’authenticité, d’adhérer à un système de valeurs transparent, responsable, sans concession. C’est une manière de créer des liens tangibles et durables avec eux. »

 

Et cette philosophie misant sur l’ultra-transparence ne laisse pas indifférents ceux qui ne la pratiquent pas (encore). « Nous avons affaire à des acteurs disruptifs, qui ont le mérite d’ouvrir une nouvelle voie de navigation à laquelle les retailers référents prêtent attention, noteThierry Strickler. Ce nouveau modèle est en effet attentivement observé par les grands acteurs de la cosmétique, de la distribution alimentaire, de la mode mais aussi du luxe. »

 

Un modèle audacieux, qui a cependant une limite : jamais ne sont évoqués le design et la conception, étapes pourtant essentielles et sources de valeur ajoutée.

 

* Qualité exceptionnelle. Entreprises éthiques. Transparence radicale

 

 

Une politique RSE pour votre commerce : un simple bonus ?

Une politique RSE pour votre commerce : un simple bonus ? 1600 945 Altavia

 

 

Pour toute entreprise moderne qui se respecte, la Responsabilité sociale des entreprises ou RSE, est l’un des thèmes récurrents et parmi les plus importants. Alessandro Capelli, responsable RSE chez Altavia Italia, apporte son regard expert sur le sujet.

 

Comment les attentes du marché ont-elles évolué ces dernières années ? Comment évolue la conception d’un plan de RSE ?

On a assisté ces dernières années à différents événements. Tout d’abord, nous vivons depuis 2008 la plus grande crise économique du monde contemporain : une crise qui est loin d’être passagère, et qui implique jusqu’au modèle de développement même. Les citoyens du monde occidental semblent l’avoir désormais compris. En 10 ans, cela a changé tant leur conscience en tant que consommateurs, que leur style de vie en général. Ils perçoivent une crise générée par les grands capitaux, incontrôlables dans la vie réelle : on parle de milliards gaspillés chaque jour, dans un jeu financier difficilement compréhensible pour la plupart des gens, mais qui a impact important sur le quotidien de chacun. C’est la raison pour laquelle on assiste à une montée en puissance d’entreprises capables d’établir un lien de confiance avec les consommateurs et leur territoire, à travers des actions concrètes et compréhensibles.

 

En second lieu, tous les scientifiques s’accordent à dire que notre monde est aujourd’hui en proie à une véritable crise énergétique, environnementale et sociale : et pour la première fois, cette alerte concerne notre avenir proche, celui de notre génération et de celle de nos enfants. En outre, grâce à la diffusion à grande échelle des réseaux sociaux, les gens disposent d’une forme d’accès (et donc de contrôle) plus directe aux actions des entreprises. Personne ne peut donc plus se cacher facilement derrière des politiques de « Green washing », et il y a de ce fait de moins en moins de place pour le « marketing » de la transparence et du développement durable. La question est de savoir si on a pris le train en marche ou pas. Ceux qui n’ont pas intégré le développement durable sont mal perçus et vont perdre de plus en plus de parts de marché. Donc, la vraie différence par rapport à avant, c’est qu’aujourd’hui, la RSE est un élément stratégique de développement pour toutes les entreprises.

 

Aujourd’hui, la RSE prend différentes directions, en touchant non seulement l’environnement, mais aussi la société. Dans le domaine social surtout, on note une attention accrue à tout ce qui se passe « près de chez soi » : on ne s’occupe plus seulement des crises qui frappent à l’autre bout du monde, on se concentre aussi sur des projets qui ont un impact sur le territoire local de l’entreprise.

 

 

Selon toi, une stratégie efficace de RSE est-elle plus avantageuse pour les consommateurs ou les entreprises qui la mettent en place ?

Les bonnes stratégies de RSE ne marchent que si elles profitent aux consommateurs, aux entreprises et à la planète. La RSE fonctionne quand elle est capable de bâtir des alliances. Donc, lorsque les entreprises intègrent le développement durable dans leurs processus de production, elles le font non seulement parce que c’est juste, mais aussi parce que cette vision stratégique leur permet de renforcer leur crédibilité et leur réputation en matière de développement durable, y compris sur le long terme. Les entreprises ne doivent pas opposer développement commercial et développement durable, il ne doit y avoir de prix à payer ; c’est cet élément vertueux qui doit permettre de bâtir une entreprise qui saura perdurer sur les 50 prochaines années. Vice-versa, les consommateurs qui se trouvent face à une entreprise qu’ils jugent éco-responsable, font davantage confiance à ce qu’ils consomment. Cette politique étant la nôtre depuis très longtemps, il n’y a plus de différence entre consommateur et citoyen : celui qui « consomme » est un citoyen à part entière. Et quand il achète, il le fait en sachant pertinemment que ses choix ont un impact sur le monde dans lequel il vit.

 

 

Quels sont les défis les plus importants auxquels doit se confronter la RSE ?

Je dirais que le défi fondamental, c’est que la RSE devienne la règle pour tous et pour toutes les entreprises. Ce serait bien qu’à l’avenir, la RSE devienne quelque chose de « normal » : imaginons un monde où l’expression « RSE » n’aurait même pas besoin d’exister, où les entreprises mèneraient déjà des politiques de développement durable et n’auraient plus besoin de le faire savoir. À l’avenir, le grand défi de la RSE reposera sur le concept de circularité : réussir à intégrer toutes les phases de la production dans un mécanisme d’économie circulaire, concernant tant l’impact environnemental que la capacité à générer des ressources économiques et sociales. De sorte que le développement de chaque entreprise se ne fasse pas au détriment du territoire, mais au profit de ce dernier.

 

 

Altavia Italia a développé différents projets de RSE ces dernières années. Peux-tu nous parler du projet d’Altavia qui t’a apporté le plus de satisfaction ou dont tu estimes qu’il a donné le plus de résultats ?

Sur un plan symbolique, une étape importante de nos débuts a été selon moi le dîner « Porte ouverte » que nous avons organisé chez Altavia. Il a été organisé suite aux attentats de Paris de 2015, quand les citoyens français ont créé le hashtag #PorteOuverte à utiliser sur les réseaux sociaux, suivi d’une adresse, pour signaler les entrées d’immeubles où se cacher pour les personnes fuyant les attentats. Nous avons organisé un dîner appelé #PorteOuverte chez Altavia, avec des coopératives sociales et certains de nos partenaires, pour créer un espace de rencontres entre le personnel d’Altavia (collaborateurs, amis, partenaires) et un groupe de réfugiés syriens et de mineurs étrangers non accompagnés. Cette initiative a eu lieu dans le cadre d’une seule soirée, mais a pris un sens très important, de par ce qu’elle racontait et l’idée — naissante — qu’Altavia pouvait être un espace de rencontre ouvert au public.

 

#PorteOuverte a ainsi marqué les débuts d’un nouveau concept : Altavia Open qui constitue aujourd’hui pour Altavia l’un des principaux piliers. Être un espace où l’on n’exerce pas uniquement une activité professionnelle, mais où l’entreprise se construit avec son territoire, être un lieu où les gens peuvent passer du temps, venir manger et travailler, être ensemble et se sentir bien, tels sont devenus les axes fondamentaux de notre nouvelle idée de la RSE.

 

Quelques-uns des événements gratuits et ouverts au public organisés pour #AltaviaOpen dans la cour d’Altavia Italia.

 

Parallèlement à cela, nous sommes également très fiers de notre participation à « Milano Sei L’altro » : un projet de la Fondation Cariplo qui noue une alliance entre public et privé, entre secteur lucratif et non lucratif. Ce projet a été imaginé sur le principe du bien-être communautaire, sur l’idée que les entreprises puissent également être des ressources à part entière pour le territoire qui les abrite.

 

Le quatrième projet dont je souhaite parler et qui relève des projets RSE liés à notre activité principale, a été la campagne de communication « Ensemble sans murs » à destination de deux grands événements milanais (le 20 mai 2016 et le 21 juin 2017), et qui a tenté d’évoquer Milan comme une ville qui ne peut grandir que si elle ouvre ses ponts et n’érige pas de murs. Il s’agit pour nous d’une RSE « sociale » dans le sens positif du terme : nous avons travaillé ensemble pour transmettre un message dans lequel nous croyons beaucoup.

 

Un moment de la soirée « Ensemble sans Murs », dans la cour d’Altavia Italia

 

Et puis, il y a bien sûr le thème fondamental pour nous de l’environnement. La communication imprimée occupant une grande partie de nos activités, nos certifications sont régulièrement mises à jour pour garantir non seulement le reboisement des forêts pour le papier que nous utilisons, mais aussi le faible impact du processus de production en termes d’émissions de CO2.

 

En ce sens, toujours dans le cadre de l’impression, le dernier projet que je souhaite évoquer est le Positive sourcing®. Ce projet est né d’une idée de RSE intégrée, basée avant tout sur un mécanisme actif, générateur de compétences, de professionnalisme et de développement commercial : le tout, dans le but de développer des valeurs dans lesquelles nous croyons, comme l’insertion professionnelle de personnes défavorisées, en rendant cette dernière économiquement viable.

 

 

Que faisons-nous pour la RSE de nos clients ? 

Pour nous, le développement durable est une question on ne peut plus sérieuse. L’une des compétences d’Altavia Italia consiste à accompagner les détaillants dans la conception de leur stratégie de RSE. Nous l’appelons « Retail Humanization », car nous estimons stratégique de renforcer leur citoyenneté et leur conscience autour des thèmes du développement durable — en les aidant à raconter cet engagement à leurs clients — de sorte que leurs projets et leurs initiatives se transforment en avantage compétitif réel.

 

Retail Humanization : l’une des 7 propositions d’Altavia Italia

 

 

Le magasin physique en 2018

Les 6 grands marqueurs qui animent le magasin physique en 2018

Les 6 grands marqueurs qui animent le magasin physique en 2018 1678 1119 Altavia

« Aesop fait preuve d’une vraie réflexion sur la manière dont les magasins sont implantés dans les quartiers, avec respect. »

La matrice du brick and mortar s’est redessinée. Certains pensaient que le e-commerce allait tout emporter sur son passage, reléguer le magasin physique dans les livres d’histoire ? Il n’en sera rien ! On observe un vrai besoin venant des consommateurs, et en particulier des nouvelles générations, de vivre une expérience en magasin. De leur côté, les acteurs historiques, en lien étroit avec des start-up, ont déjà prouvé qu’ils avaient la volonté de se mobiliser et la capacité de redessiner le retail physique. Décryptage par Thierry Strickler, Retail Market Intelligence Lead chez Altavia.

 

« Six déterminants animent le magasin physique aujourd’hui.

 

1- Le soul power

 On retrouve ici le magasin jouissant d’une architecture remarquable, un lieu unique qui va provoquer une véritable émotion chez les clients.

 

Lorsqu’on parle de soul power, on pense notamment :

 

– Aux Galeries Lafayette, ce temple de la mode et du chic parisien, coiffé d’une magnifique coupole, classée Monument historique depuis 1975. Un symbole du savoir-faire des artisans d’autrefois, qui offre un espace unique, mondialement reconnu ;

 

– A l’enseigne Trader Joe’s, lancée dans les années 60, qui a choisi de conserver les codes hippies de cette époque, offrant ainsi une ambiance atypique, marquant les esprits.

 

– A Aesop, dont chaque boutique tout en étant unique, retranscrit bien l’ADN de la marque. Cette dernière fait notamment preuve d’une vraie réflexion sur la manière dont les magasins sont implantés dans les quartiers, avec respect.

 

– ou encore à Starbucks Coffee, qui propose des salons-cafés, sortant ainsi des codes du fast drinking. A Shanghai, la marque a ouvert un imposant espace de 2 700 m2, employant 400 personnes. Le digital y est parfaitement intégré – partenariat avec TaoBao – et les clients peuvent découvrir les derniers crus, les secrets de la torréfaction… via une application dédiée.

 

2- La personnalisation des produits, de l’offre et de la relation

Adidas et son programme Knit for you, initié dans son pop-up store de Berlin fin 2016, est un bel exemple de ce second marqueur. Le principe ? Repartir avec un pull crée sur mesure, en seulement 4 heures. Le client est en effet invité à scanner son corps par laser et projeter différents motifs ; il choisit ensuite une combinaison de couleurs. Seule la matière est limitée à la laine mérinos. Le pull est prêt à être tricoté. Finitions à la main, lavage, séchage… 4 heures plus tard, le pull est prêt ! Ici, le facteur Vitesse est clé, que ce soit dans le processus de production que dans la réaction face à la demande clients.

 

Autre exemple ? La capacité de Nespresso à dialoguer avec ses clients, quel que soit le mode d’interaction choisi par celui-ci (magasin, web, hotline). La relation établie est ultra personnalisée.

 

 

3- Le communautaire

Certaines enseignes savent particulièrement bien communiquer sur un système de valeurs, sur lequel les clients se retrouvent. Ces marques proposent généralement un univers bien particulier, comme le Rapha Cycling Club, pure player du web américain qui s’est imposé en vendant des vélos et des accessoires haut de gamme. L’enseigne a su créer des lieux, apparentés à des clubhouses accessibles via un petit abonnement annuel, permettant de participer à des balades à vélo et de rencontrer d’autres passionnés.

 

L’enseigne australienne Deus Ex Machina propose, quant à elle, des lieux hybrides, portés par des valeurs fortes telles que la convivialité, la liberté, la culture, la créativité… Dans un magasin, on peut à la fois acheter des disques vinyles, des motos, des combinaisons de surf, mais aussi manger ou boire un café, tout en partageant sa passion avec d’autres clients.

 

4- L’Expérience

 Offrir une expérience atypique, mémorable, qui suscitera des émotions chez les clients. Tel est le défi parfaitement relevé par une marque comme Joe & The Juice. Ce café, qui vend uniquement des jus de fruits frais – pas d’alcool ! – se transforme en boîte de nuit, une fois le soir venu. Ici, le rôle des vendeurs, à la fois fêtards, barmen, DJ, « ambianceurs », est central. Ce sont eux qui attirent la communauté et la fidélisent.

 

Autre exemple ? Sonos. Partant du constat que beaucoup de clients avaient découvert les enceintes et systèmes audio chez des amis, la marque californienne a décidé de miser sur l’approche immersive de la vente. Des cabanes à ambiances différentes ont été installées dans son magasin de Soho, à New-York, permettant de vivre une véritable expérience en magasin.

 

5- Le digital en magasin

Ce cinquième marqueur enrichit le lien avec les clients, permet d’interagir différemment avec eux.  C’est notamment un excellent moyen pour les marques, de répondre à la problématique des petites surfaces de vente en centre ville, ne permettant pas de disposer d’un grand stock. La solution ? Permettre aux clients de commander sur des bornes numériques. Nous sommes ici au cœur de la dynamique de convergence entre le on et le off !

 

L’enseigne Mango, associée à Vodafone, propose ainsi des cabines d’essayage équipées de miroirs connectés, afin d’améliorer l’expérience clients. La taille du pantalon pris dans les rayons n’est pas la bonne ? Le vendeur peut être contacté facilement depuis la cabine, afin d’apporter l’article demandé.

 

Decathlon City tire également parfaitement profit du digital, pour gommer les irritants en magasin (interaction via la cabine d’essayage, caisses à usage autonome permettant le paiement mobile…).

 

6- La RSE

 De plus en plus d’enseignes, conscientes de l’enjeu environnemental et du bab buzz que des décisions inappropriées pourraient susciter, ont choisi d’apporter une vraie réponse aux clients en quête d’une consommation raisonnable et raisonnée. Space10, initié par Ikea, est un laboratoire dont le but est de réfléchir aux modes de consommation de demain. Ce lieu d’innovation, situé à Copenhague, s’inscrit dans un modèle d’économie circulaire et a déjà lancé des projets pilotes au Japon (Ikéa rachète des canapés usagés à ses clients pour les recycler) et à Londres (offre de location, pour les étudiants notamment).

 

Pour Ikéa, la logique est double : être à la fois une entreprise engagée sur les problématiques environnementales mais aussi  imaginer des services en phase avec les attentes des clients.

 

Lego incarne également bien ce sixième et dernier déterminant. La marque déclare avoir investi 150 millions de dollars dans la création d’un centre de matériaux pour le développement durable. En effet, chaque année, 31 milliards de briques sont produites dans le monde ! Lego a décidé de lancer une gamme de briques fabriquées à partir de canne  à sucre. Un très bon point pour la société danoise ! »

 

Global Compact

Responsabilité sociétale des entreprises : Altavia atteint le niveau Advanced du Global Compact

Responsabilité sociétale des entreprises : Altavia atteint le niveau Advanced du Global Compact 1806 1039 Altavia

 

Signataire du Global Compact des Nations Unies depuis 2008, Altavia a atteint cette année le niveau Advanced, qui représente le standard de performance le plus élevé en matière de responsabilité sociétale des organisations.

Catherine Rehbinder, Directrice RSE du groupe, nous en dit plus sur ce fort engagement responsable et les actions concrètes qui seront menées à bien pour le consolider.

 

Qu’est-ce que le Global Compact et quelles sont ses missions ?

Le Global Compact a été initié en 2000 par Kofi Annan, alors Secrétaire général des Nations Unies, avec pour objectif l’adoption volontaire, par les entreprises, d’une démarche de progrès responsable, en les invitant à intégrer dans leurs stratégies et leurs activités dix principes fondamentaux relatifs aux Droits Humains, au Droit du Travail, à l’Environnement et à la Lutte contre la Corruption. Elles devront également faire la promotion de ces principes au sein de leur écosystème. Aujourd’hui, le Global Compact rassemble pas moins de 9 700 entreprises dans 170 pays, dont 1 200 en France.

 

Quand le groupe Altavia a-t-il intégré ce mouvement ?

Altavia a rejoint le Global Compact en 2008, sous l’impulsion de son Fondateur et Président directeur général, Raphaël Palti. Depuis maintenant dix ans, nous communiquons chaque année nos engagements et progrès en termes de responsabilité sociale et environnementale en publiant, sur le site du Global Compact de l’ONU, notre COP (NDLR : Communication On Progress).

 

Cette année, nous avons atteint le plus haut niveau de différenciation du Global Compact : le niveau Advanced. Seulement 8% des entreprises qualifient aujourd’hui leur COP au niveau Advanced dans le monde, dont 84 entreprises françaises à fin 2017. Nous sommes fiers de faire partie des signataires du Global Compact les plus avancés !

 

Qu’est-ce que l’atteinte du niveau Advanced implique concrètement pour Altavia, en termes d’engagements ?

Outre la publication annuelle des actions que nous menons en faveur des quatre thèmes du Global Compact, nous sommes tenus de communiquer sur la mise en œuvre de 21 critères avancés liés à la stratégie, la gouvernance, l’engagement des parties prenantes (NDLR : toutes les personnes ayant un intérêt dans les activités de l’entreprise : salariés, clients, fournisseurs, actionnaires, associations), la mise en œuvre des principes dans notre chaîne de valeur et la transparence. Cette année, nous avons également partagé dans notre COP, notre contribution aux objectifs de développement durable de l’ONU, ou ODD, adoptés en 2015 par les Nations Unies. Ils sont le fondement d’un plan d’action qui a pour ambition, d’ici à 2030, de transformer radicalement nos sociétés en assurant une transition vers un développement juste et durable.

 

Nous sommes aussi dorénavant dans l’obligation d’être évalués par un tiers extérieur. De ce fait, nous avons passé un « oral » devant le club des pairs Global Compact Advanced, qui a pu évaluer notre démarche et valider notre niveau. Un niveau qui sera consolidé à condition que nous mettions en place le plan d’action que nous avons proposé.

 

Quelles actions allez-vous mener dans le cadre de ce plan d’action ?

Les deux maître-mots du plan d’action du groupe Altavia sont la transparence et les achats responsables.

 

D’une part, nous allons mettre en place un reporting RSE, par le biais duquel nous allons mesurer l’impact de nos actions sur l’environnement, le capital humain et la société et ce, à l’échelle internationale, puisque le groupe Altavia est aujourd’hui présent dans 30 pays.

 

D’autre part, nos actions se focaliseront sur les achats responsables, qui représentent une problématique clé pour le groupe. Il est primordial pour nous de veiller à ce que notre chaîne d’approvisionnement applique les principes du Global Compact en matière Droits de l’Homme, de droit du travail, de respect de l’environnement et d’éthique des affaires.

 

Plus globalement, Altavia doit, dans les mois qui viennent, renforcer sa stratégie RSE en impliquant davantage ses parties prenantes. Cela se concrétisera, entre autres, par la possibilité prochaine, pour tous, de commenter notre COP, qui sera mise à disposition sur le site Web du groupe.

 

green cities - villes vertes

« Pour faire face à une urbanisation galopante, les villes doivent s’adapter en innovant »

« Pour faire face à une urbanisation galopante, les villes doivent s’adapter en innovant » 1680 1117 Altavia

« Villes et territoires de demain ». C’est le thème de la Semaine européenne du développement durable 2018. L’occasion pour Catherine REHBINDER, directrice RSE d’ALTAVIA, de nous présenter les Smart Cities, qui se développeront dans un futur plus si lointain. Ces villes, qui mettent en place des systèmes innovants, pour s’adapter à une forte urbanisation.

 

«  Nous sommes actuellement 7 milliards d’êtres humains sur la planète et nous serons 10 milliards en 2050. Où ? De plus en plus dans les villes ! Un véritable phénomène d’urbanisation est en effet observé : les populations migrent davantage vers les mégapoles.

 

Or les villes engloutissent 75 % des ressources de la planète et émettent 70 % des émissions de gaz à effets de serre.

 

Les modes de production, de consommation et d’exploitation des ressources doivent donc être fondamentalement et durablement modifiés.

 

Réorganiser les villes

En réponse au changement climatique et à l’urbanisation galopante, les villes doivent s’adapter, mettre en place des systèmes innovants, notamment grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Des services urbains inédits commencent à émerger, relayés par les enseignes et adoptés par les consommateurs cherchant à limiter leur empreinte sur l’environnement et améliorer leur qualité de vie. Des services, concernant différents domaines :

 

L’économie circulaire sera au cœur de la ville de demain. Les communautés vont devoir réduire, voire éviter, la production de déchets et mettre en place des systèmes de récupération efficace de valorisation des déchets.

 

L’agriculture urbaine se développe pour répondre à l’enjeu de l’approvisionnement alimentaire. C’est le  retour des fermes en ville et de la culture de potagers sur les toits. A Paris, New-York, Montréal, les avantages de l’agriculture urbaine se révèlent : fixation du carbone, maintien de la biodiversité – à ce sujet, la toute nouvelle journée mondiale des abeilles a été officiellement décrétée le 20 mai, pour souligner l’importance de ces polinisateurs ! – ; développement des circuits courts, répondant au nombre croissant de locavores…

 

Les transports, avec la mobilité intelligente. Depuis janvier 2018, la réglementation a changé : les entreprises de plus de 100 salariés sont en effet obligées de prévoir un plan de mobilité, c’est à dire analyser la manière dont se déplacent les collaborateurs et encourager les moyens alternatifs à la voiture en solo (vélo, covoiturage, transports en commun…).

 

L’habitat, dans un contexte où favoriser le vivre ensemble devient un défi essentiel. Le profil des villes est repensé, réinventée pour préserver le bien-être de ses habitants, respecter leur intimité, leur assurer un ensoleillement suffisant…

 

L’énergie. Dans certaines métropoles, naissent des éco-quartiers, où tout est repensé sur le plan de la consommation d’énergie grâce, notamment, aux compteurs communicants. Ils permettent un suivi de la consommation et des interventions à distance. Une gestion intelligente des données permettra de connaître les besoins réels des usagers et de gérer les ressources de manière optimisée. L’autoconsommation (individuelle ou collective) se développe également : produire sa propre électricité provenant des énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques notamment).

 

Dans la ville intelligente, on peut trouver des appareils de recharge pour les véhicules électriques, des systèmes d’éclairage munis de détecteurs de présence, un contrôle du niveau de remplissage des poubelles et du smart parking : trouver sa place à l’avance pour désengorger le trafic, limiter la pollution, et améliorer la qualité de vie !

 

Avec des déviances possibles

Que dire du côté plus obscur de la gestion intelligente des données ? L’open data et la surveillance pourront être assimilées pour certains, à un contrôle permanent, une perte de liberté. Un point sur lequel il convient de rester vigilants…

 

San Francisco, un modèle de ville durable

La ville américaine est devenue, en moins de 20 ans, un modèle de vie durable. Tandis qu’aux USA, le taux de recyclage des déchets ne dépasse pas les 35 %, il est de 80 % à SF.

La ville a en effet rendu la pratique obligatoire. De plus, les sacs et les bouteilles et gobelets en plastique sont interdits. Même les sacs en papier sont progressivement remplacés par les sacs en tissu, que les habitants sont invités à apporter pour faire leurs courses.

Des mesures incitatives sont également mises en place, comme la remise sur la redevance d’enlèvement des ordures, accordée aux foyers qui réduisent leur quantité de déchets non recyclables. L’impact économique de cette politique est important : le recyclage crée 10 fois plus d’emplois que l’incinération des déchets.

 

Et le retail ?

Une prise de conscience globale émerge. Le consommateur, de plus en plus conscient de l’urgence écologique, se responsabilise dans ses actes d’achat et modes de consommation. Les entreprises qui ne dépassent pas le seul objectif de faire du profit seront délaissées au profit de celles qui œuvrent pour améliorer leur impact sur la société et préserver l’environnement. La RSE devient alors un réel avantage compétitif. »

 

Comment la technologie permet aux consommateurs de court-circuiter les grandes surfaces dans leur consommation du bio

Comment la technologie permet aux consommateurs de court-circuiter les grandes surfaces dans leur consommation du bio ?

Comment la technologie permet aux consommateurs de court-circuiter les grandes surfaces dans leur consommation du bio ? 1596 1176 Altavia

 

Les consommateurs sont de plus en plus exigeants dans leur alimentation. Selon le Baromètre ANIA/Opinion Way 2015, c’est le poste de dépense sur lequel les français souhaitent le moins rogner. Ils portent d’ailleurs plus d’importance à la qualité de leur alimentation : la composition des produits et les valeurs nutritionnelles gagnent respectivement 18 et 4 points par rapport à 2013 dans l’importance des critères de sélection aux dépends du prix et de la date de péremption qui perdent respectivement 7 et 13 points par rapport à 2013. Selon l’enquête CSA Research pour l’Agence Bio publiée en Janvier 2017, 83% des français font confiance aux produits Bio. Ils sont de plus en plus à consommer Bio de manière quotidienne (10% en 2015, 15% en 2016)

 

Les grandes surfaces ont donc réagi en mettant en place une forme de proximité en point de vente au travers de l’installation et de la mise en valeur des stands de produits alimentaires (fromagerie, boucherie, poissonnerie et boulangerie). Les étals de maraichage ont également été repensées grâce à des installations permettant de promouvoir fraicheur et qualité (brumisateurs et affichettes explicatives).

 

Cependant, dans le domaine de la Bio, les grandes surfaces font face à une augmentation des circuits alternatifs, de plus en plus empruntés par les consommateurs :

 

La consommation bio en France

(Source Agence Bio/AND-I 2017)

 

1-Le problème des grandes surfaces

Selon une étude UFC-Que Choisir de 2017, le problème des grandes surfaces vis à vis de la Bio est multiple.
-Les enquêteurs ont constatés des marges beaucoup plus élevées en grande surface (+96% de marge). Soit des produits Bio 79% plus cher que leurs équivalents conventionnels.

-Une offre Bio réduite : par exemple pour les Tomates et Pommes, il est dans 43% impossible de trouver produits conventionnels et Bio dans le même magasin, et dans 23% des cas, aucun de ces deux produits n’est disponible en Bio.

 

 

2-Attentes des clients/conso

Les ménages consomment bio à 66% pour leur santé, 58% pour l’environnement, 56% pour la Qualité et le Goût. (CSA Research pour l’Agence Bio // Janvier 2017).
Ainsi ils attendent des produits sans OGM, sans arômes artificiels ni colorants, contrôlés grâce à un cahier des charges précis et des gages de contrôles, ainsi que la preuve du respect du bien-être des animaux.

 

3-Positionnement des services (les outils technos et leurs offres)

Outre-les AMAP, des services plus ouverts et représentant moins d’engagement voient le jour.

Des applications « passives » permettant de localiser les vendeurs de produits Bio aux services complets incluant jusqu’à la livraison, c’est tout un circuit alternatif qui s’organise pour satisfaire les différentes typologies de consommateurs Bio.

 

La Bio en Poche est une application qui de découvrir les lieux autour de soi qui proposent des produits bio (Magasins, Marchés, Restaurants, AMAP…) grâce à la géolocalisation du téléphone. Outre le service de géolocalisation, l’application permet également d’accéder à des recettes, du contenu ludo-éducatif ainsi que des actualités du secteur.

 

La Ruche qui dit Oui ! : chaque semaine les consommateurs inscrits peuvent passer commande des produits proposés à la vente auprès des producteurs partenaires au travers de la Ruche. Leur panier est livré dans la semaine à la Ruche de leur choix.

 

 

Bienvenue à la ferme, premier réseau de vente directe de produits fermiers et de tourisme à la ferme. Vente de produits, restauration, séjours et loisirs à la ferme, tout pour découvrir la Bio en France.

 

 

 Marchés des Producteurs de Pays est une marque des Chambres d’agriculture. Ces marchés réunissent uniquement et exclusivement des producteurs locaux, tous engagés au respect d’une charte de bonnes pratiques, garantissant ainsi au consommateur :

 

 

  • la qualité fermière des productions,
  • des produits locaux, de saison et des spécialités de pays
  • la qualité des pratiques de production et transformation,
  • un contact direct avec le producteur,
  • une transparence sur les pratiques agricoles.

 

Réguliers, saisonniers ou événementiels, ces marchés valorisent pleinement la richesse et la diversité des productions de nos terroirs et permettent ainsi d’acheter les meilleurs produits locaux « à la source ».

 

 Mon-marche.fr vous propose le plus grand choix de produits frais de première qualité, dans les meilleures conditions d’information et de service.

L’entreprise permet de faire ses courses en ligne auprès de 60 commerçants de Rungis et d’être livré chez soi.

 

 

 Baladovore permet de se géolocaliser et ainsi trouver des producteurs de produits Bio autour de vous. L’application permet de consulter leurs produits afin de trouver ce qui vous intéresse sans vous déplacer.

 

 

 4-Comment les grandes surfaces peuvent y répondre ?

Certaines grandes surfaces ont mis en place des solutions, afin d’accompagner la transition alimentaire. Au niveau du retail, voici deux exemples particulièrement intéressants :

 

COOP Italie : Développement d’une expérience interactive afin de privilégier la transparence et l’éducation.

L’enseigne de distribution Italienne a installé, dans son supermarceto del futuro, à Milan,  des miroirs interactifs qui délivrent des informations quant aux fruits et légumes : Traçabilité, saison optimale de consommation, idées de dégustations, etc. Tout y est pour rassurer les consommateurs et ajouter des strates de services simplement.

 

COOP Milano

 

McDonald’s : Education et partenariats avec des certification pour rassurer les consommateurs :

Comme le montre les dernières publicités « Parlons Simple, Parlons … », l’enseigne cherche à communiquer sur ces actions avec les producteurs locaux, bio, afin de rassurer sur la qualité de ses produits. Les certifications en fin de génériques permettent de rassurer le consommateur quant à la véracité des propos ainsi que la qualité des produits.

 

https://www.youtube.com/watch?v=bJLOdGPUON0

 

Carrefour s’engage dans la défense des semences paysannes.

Au travers de leur campagne Le Marché Interdit, l’enseigne prend position contre la loi qui interdit la vente de produits de semences paysannes. Ainsi l’enseigne se positionne directement comme acteur d’une consommation meilleur en s’engagent.

(On notera la DA qui ressemble sensiblement à celle de McDonald’s, il commence donc à y avoir une institutionnalisation du discours Bio par les acteurs Mass-Market)

 

 

Si ces exemples de réponse à « la crise » du bio dans les circuits de grande consommation, sont des exemples contextuels qui répondent aux problématiques propres des entreprises, il faut également penser à intégrer les consommateurs dans la réflexion de mise en place de solutions, afin de comprendre leurs freins, motivations mais surtout usages. Lorsqu’il en vient à l’étape « achat » du cycle de consommation, c’est une question d’usage. En s’appliquant à développer des réponses aux problématiques en adéquation avec les usages des consommateurs non seulement la transition se fait avec un minimum de frictions, mais cela permet de préempter une position de leader car offre et service seront en adéquation avec les attentes des consommateurs.

 

Par Sidney Debaque
Planneur Stratégique, Agence Cosmic

 

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Les français et la consommation responsable

Les Français et la consommation responsable

Les Français et la consommation responsable 1677 1119 Altavia

Depuis le mercredi 2 août, nous vivons à crédit. Selon un calcul réalisé par l’ONG Global Footprint Network, c’est précisément le jour du Dépassement Mondial 2017 : l’humanité a consommé autant de ressources naturelles que ce que la planète peut renouveler en une année entière.

Les Français sont de plus en plus conscients de l’urgence écologique et se familiarisent peu à peu avec les comportements responsables. Mais endosser l’effort du développement durable tout seul ? Pas question.

Le baromètre Greenflex sur la consommation responsable

Chaque année, le cabinet de conseil en solutions durables pour les entreprises Greenflex publie le baromètre « Tous acteurs ! Les Français et la consommation responsable ». Revenons sur l’édition 2017, réalisée sur un échantillon représentatif de la population française de 3800 individus âgés de 15 à 74 ans.

 

« Dans un contexte où les Français recommencent à se projeter dans l’avenir et à s’ouvrir (un peu plus) à l’autre, la consommation responsable continue de progresser mais ne s’efface pas devant la volonté de consommer tout court, annonce l’introduction du Baromètre 2017. Pour autant, les Français ne veulent pas endosser l’effort du « développement durable » seuls. Ils attendent clairement que chaque acteur de la société (Etat, industriels et marques, associations, distributeurs) porte et assume un rôle. Dans ce nouvel écosystème, leurs attentes vis-à-vis des acteurs sont plus que jamais proportionnelles à la défiance qui leur est portée : entreprises et marques en tête. »

 

La santé, premier levier

Parmi les grandes tendances 2017, Camille Lebret, Chef de projet RSE chez Altavia, retient que :

– la santé est le premier levier de consommation responsable : 45% des consommateurs achèteraient des produits respectueux de l’environnement avant tout parce qu’ils ont moins d’impact négatif sur leur santé ;

– les Français, s’ils sont de plus en plus vigilants sur la qualité des produits achetés, consomment différemment mais continuent à consommer ;

– pour 53% des Français, la consommation responsable, c’est consommer autrement : produits labellisés, locaux, bio, issus du commerce équitable…

– la confiance dans les grandes entreprises recule : en 2017, seuls 27% des Français  déclarent leur faire confiance ;

– les distributeurs (retail) sont considérés comme une alternative crédible aux enseignes spécialisées et aux grandes marques ;

 

Le sujet santé est en effet central. Le baromètre le présente comme « le sous-jacent majeur de la consommation responsable. Dans un monde perçu et ressenti comme nocif, il paraît nécessaire de préserver son capital santé, notamment par le choix de produits durables. Signe révélateur de cette tendance, la définition même du produit de qualité incarne le désir de santé. »

 

Agir, oui mais pas seuls

A la question « À votre avis, quelle importance ont les différents acteurs suivants pour agir concrètement en faveur du développement durable ? », les sondés ont placé en première position les entreprises et les marques ; en deuxième les Etats ; en troisième les individus ; et enfin, les distributeurs. Quatrième acteur du changement pour les Français (vs. 6ème en 2014, 5ème en 2016), la légitimité de ces derniers en matière de développement durable prend de l’ampleur, et concurrence celle des grandes marques.

 

 Les opportunités pour le retail

« De manière générale, le baromètre met également en évidence une nouvelle dynamique, annonce Camille Lebret. Les Français montrent, à travers leurs réponses, qu’ils sont plus optimistes, ont davantage confiance en l’avenir. Leur capacité à se projeter dans l’avenir est de retour, ce qui est une bonne nouvelle pour les enseignes, les marques et la grande distribution. »

 

Certaines enseignes ont bien compris qu’il fallait répondre présent et développent leur offre responsable. « Une Etude Opinion Way a d’ailleurs révélé que 89% des Français pensent qu’une entreprise peut être performante et avoir en même temps un impact social et environnemental positif », déclare Camille Lebret.

 

Franprix, enseigne de proximité urbaine du groupe Casino, a récemment lancé un nouveau concept, « Franprix Noé ». La boutique, qui se trouve rue Mouffetard, à Paris, est dédiée à la consommation responsable ; on y trouve des produits bios, équitables, locaux, sélectionnés pour leur qualité et leur goût. Sur la vitrine on peut lire : « Ici, chaque client peut être sûr que les produits qu’il achète entrent dans le mouvement vers une consommation plus responsable. Nous privilégions le bio et l’équitable, mais pas seulement, nous sommes aussi ouverts aux produits non labellisés qui méritent la confiance pour leur qualité et leur origine. Avant toute chose, nous défendons le goût, le sain et la joie de vivre ».

 

Carrefour Bio, de son côté, se déploie en Espagne, à Madrid. La boutique, située Calle Velarde 1, propose plus de 1 800 produits bios, sur 140 mètres carrés.

 

Aujourd’hui, chaque enseigne de la grande distribution propose à ses clients un rayon dédié au bio, principalement de produits alimentaires. D’après l’Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique, « la part de marché des GMS est d’environ 45 %, devant la distribution spécialisée bio (37 %), la vente directe du producteur au consommateur (13 %) et les artisans ou commerçants (5%) ».

Semaine européenne du développement durable

17 objectifs pour l’édition 2017 de la Semaine européenne du développement durable

17 objectifs pour l’édition 2017 de la Semaine européenne du développement durable 1681 899 Altavia

 

Du 30 mai au 5 juin 2017 a lieu la Semaine européenne du développement durable. Objectif ? Faciliter les différentes formes de mobilisation concrètes, individuelles et collectives, afin de promouvoir le développement durable et de sensibiliser à ses enjeux. Pour cette édition 2017, les 17 objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies en 2015 sont à l’honneur.

 

C’est reparti pour une nouvelle Semaine Durable, durant laquelle de nombreuses manifestations sont programmées, à travers toute l’Europe. En 2016, plus de 300 000 citoyens dans 38 États membres de l’Union européenne et autres pays européens ont participé, avec 4 146 initiatives, activités et événements, dont 1 661 en France.

 

Cette année encore, un site dédié, répertorie l’ensemble des projets français – classés par thèmes ou par régions -. « A Paris, par exemple, le mouvement 1.618 ouvre un concept store sur le luxe durable à La Corderie, à Paris, du 1er au 11 juin, indique Camille Lebret, chef de projet Environnement chez Altavia. Une quinzaine de marques françaises et étrangères issues de tous les domaines de l’art de vivre (design, mobilité, gastronomie, new tech, mode, joaillerie, parfumerie…) seront présentes. A travers ses actions, 1.618 cherche à mettre en évidence que le développement durable est bien compatible avec la création, la qualité et l’esthétique. »

 

Améliorer la vie des populations, partout dans le monde

 

Pour cette édition 2017, l’objectif est de mettre en lumière les 17 objectifs de développement durable (ODD), fixés par les Nations Unies en septembre 2015, dans le cadre du programme de développement durable à l’horizon 2030. Ces 17 ODD portent les défis qui doivent permettre d’améliorer la vie des populations partout dans le monde : éradication de la pauvreté, sécurité alimentaire et agriculture durable, santé et bien-être, éducation de qualité, égalité entre les hommes et les femmes …

 

« En France, des actions sont menées par des entreprises membres du Global Compact, pour atteindre les 17 objectifs de développement durable, raconte Camille Lebret. Concernant l’éradication de la pauvreté par exemple, le groupe Essilor International, numéro un mondial de l’optique ophtalmique, a mis en place un programme de lutte contre la mauvaise vision non corrigée, appelé Vision for life. » Avec une dotation initiale de 30 millions d’euros, ce programme serait l’engagement caritatif stratégique le plus important au monde en matière de lutte contre la mauvaise vision non corrigée.

 

Autre exemple, lié à l’objectif numéro 7 «  Energies propres et d’un coût abordable », le programme d’accès à l’énergie, mené par Schneider Electric. « Aujourd’hui, près de 1,1 milliard de personnes – presque 1 personne sur 5 dans le monde – n’a pas accès à l’énergie, peut-on lire sur le site du spécialiste mondial de la gestion de l’énergie et des automatismes. En développant des modèles économiques inclusifs, Schneider Electric contribue à réduire la pauvreté tout en protégeant l’environnement grâce à une démarche innovante et économiquement viable. »

 

Le projet d’Armor-Lux, lié à l’objectif « Mode de consommation et production durable » est tout aussi remarquable. En 2011, l’entreprise d’origine bretonne a réussi à concevoir, à partir de bouteilles en plastiques, une veste en polyester recyclé et recyclable pour la Mairie de Paris.

 

« No impact week »

 

Durant cette semaine européenne du développement durable, l’agence Mieux organise également, pour la 3e année, la No Impact Week. « Tout est parti du blogueur américain Colin Beavan qui a expérimenté avec sa famille un mode de vie sans impact écologique pendant une année à New-York, explique Camille Lebret. Thomas Parouty, fondateur de l’agence Mieux, s’en est inspiré pour organiser au sein de son entreprise une semaine dédiée à la réduction de l’empreinte carbone. » Pour l’édition 2017, de nombreuses actions, conférences et partages d’expériences sont au programme. Pourquoi ne pas commencer par le premier défi « Pendant la semaine européenne du développement durable, je ramasse avec mes collègues au moins 1 déchet par jour ! » ? Allez, on s’y met.